Convocation à un entretien préalable : principe
Lorsque vous envisagez de licencier un salarié pour un motif personnel, voire économique, vous devez convoquer ce dernier à un entretien préalable.
Cette convocation indique nécessairement l’objet, la date, le lieu et l’heure de cet entretien mais aussi qu’un licenciement est envisagé. En outre, elle doit rappeler le droit, pour le salarié, de se faire assister.
Notez le : La lettre de convocation doit également préciser, si l’entreprise ne dispose pas de représentants du personnel, les coordonnées de la mairie et de l’Inspection du travail où se procurer la liste départementale des conseillers du salarié.
Entre la présentation de la convocation et l’entretien préalable de licenciement, vous devez respecter un délai d’au moins 5 jours ouvrables (Code du travail, art. L. 1232-2 et L. 1233-11).
Afin de prouver que vous avez bien respecté ce délai, la convocation est adressée par lettre recommandée (LR) ou remise en main propre contre décharge.
Conseil : Même si la loi ne l'impose pas, si vous adressez une lettre recommandée, optez pour la lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR). Vous pouvez ainsi justifier de la date de réception de la convocation.
Non, la convocation orale à un entretien préalable de licenciement n’est pas prévue par le Code du travail.
Une convocation orale à un entretien préalable est une irrégularité de procédure. Si le licenciement repose sur une cause réelle et sérieuse, le montant de l’indemnité que peut accorder le juge au salarié ne peut pas être supérieur à un mois de salaire. Mais attention si c’est un salarié protégé, une convocation orale vicie la procédure de licenciement, l’autorité administrative refusera l’autorisation de licenciement. Et si elle l’a autorisé, le salarié peut demander son annulation.
Convocation à un entretien préalable : autres modes de convocation possibles